Il y a dans cette ville paisible plusieurs facettes qui ne sont pas toutes agréables. Les beaux quartiers regorgent de magnifiques magasins et immeubles de hauts dignitaires. Les rues énormément lumineuses attirent l’attention de tous les passants, leur offrant un spectacle digne de ce nom. Ce n’était pas Paris, la ville de lumière, mais cela méritait un détour pour regarder tout cela. Les femmes sortent préparés et pouponnée à souhait avec leur mari au bras. D’autres aux vêtements classieux mais légèrement plus osés se dirigent dans les soirées mondaines ou la soirée techno de jeunes pour y trouver pour un soir ou une vie, un amant aimant. Cette société loin des tracas des monstres Black Rose s’amusait à ne plus pouvoir bouger. Chacun profitait de chaque instant.
En face, chacun arboraient un sourire des plus agréables. Les belles paroles fusaient parfois avec sincérité, d’autre fois par politesse, sans limite d’usage. Chacun respectait la vie privée de l’autre avec une facilité déconcertante de la façon la plus simple qui soit : en s’en fichant complètement. Tous avaient leurs petits secrets et personne ne voulait que quelqu’un fouille dans leurs affaires. Ainsi, la société marchait sans accros dans un monde capitaliste et hypocrite.
Mais les secrets sont parfois un peu trop gros pour être gardé. Les rumeurs sur un pdg ou un petit patron fusent assez vite. Des meurtres arrangés, des contrats avec des tueurs, des prostituées engagée pour jouer la maitresse et eux les esclaves… Bref, les ragots allaient de bon train. Beaucoup de petits gens disparaissaient et cela alimentait sans cesse ces paroles.
« Je vois madame. Si vous voulez, je peux vous offrir un luxe encore inexpérimenté et une affection plutôt…séduisante. Souhaitez-vous venir chez moi ? Je ne suis pas loin. »S’exclama Rei
« Avec plaisir Yagakami, beau gosse !» Répondit la demoiselle très moyennement vêtue.
Le grand PDG de la firme d’arme SliverRose avait le chic pour trouver les filles qui ne manqueraient à personne. Mais c’est avec un soin particulier qu’il les choisissait plutôt belles et agréables à regarder. Une fois sa chasse terminée et la proie dans sa demeure aussi grande qu’une simple maison, le patron faisait le tour du propriétaire pour mettre en confiance. Cette résidence secondaire, n’était connue de personne mis à part sa sœur. Ainsi, personne n’osera donner un coup d’œil. Saupoudrant de belles paroles, Rei se délectait de ce moment d’ignorance de sa future….victime.
L’un de ses ongles sortit pour piquer la femme dans la nuque. Piqué ici, le venin est plus virulent. Complétement déstabilisée et affectée par le poison, Rei en profita pour l’attacher sur une croix dans le salon. Face au mur, la fille ne comprenait rien de ce qui pouvait se passer. Mais au premier et violent coup de fouet sur son dos, la douleur la réveilla de son état de comateuse. Déshabiller sa victime au fouet était une étape plutôt jouissive pour Rei. Au final, il dut les retirer lui-même pour ne pas tuer sa victime trop rapidement. Les cris et les pleurs de la fille ne traversaient pas les murs hermétiques au son…
Une vingtaine d’instruments utilisés et deux litres de sang plus tard, la fille se trouvait nue, tailladée de partout et assise/attachée sur une chaise parsemée de clou. Rei nettoya le sol et se changea juste pour recevoir son invité de marque. Depuis leur…désincarcération, Rei et Rei n’avait vu aucune personne de leur famille. Seul un cousin répondant au nom de Zion. La porte sonna dans les alentours de dix-huit heures. Le patron de la firme pris soin de mettre au moins une bâche pour rendre décent ce cadavre de femme… Avec délicatesse, il ouvrit la porte :
« Oui ? Zion? »